Ecoles d’Aschères le Marché

Ecoles d’Aschères le Marché

Accueil > Les classes > CM1 > Vendredi 14 Juin - Sortie à Yèvre-le-Châtel

Vendredi 14 Juin - Sortie à Yèvre-le-Châtel

jeudi 20 juin 2013

Voici l’entrée du château de Philippe Auguste à Yèvre-le-Châtel. On voit les tours en ruine. Les murs entre deux tours s’appellent des courtines. Le pont-levis et le fossé ont disparu.

On a représenté une courtine qui empêchait les ennemis de passer de ce côté.

Ce sont les filles qui ont représenté la porte d’entrée.Cette porte est renforcée par une poutre. Avant de franchir la porte, les ennemis doivent passer la herse et survivre aux flèches lancées par les archers derrière les meurtières. Encore avant, il faut passer le pont-levis et il est presque tout le temps levé. Donc c’est presque impossible de rentrer dans le château sans y être invité.

Voici les meurtières. Elles servaient à faire passer les flèches sans être atteint par une flèche ennemie. Leur disposition n’est pas un hasard. Elles sont placées de façon à ce que l’ennemis soit toujours au moins touché par une flèche. Il est donc impossible d’y échapper. Sur le château de Yèvre le Châtel, dans l’angle des courtines et des tours, on peut voir des meurtières très utiles. Il est rare dans voir sur les châteaux français.

Sur la photo, on voit un escalier pour entrer dans le château. Mais au temps de Philippe Auguste, cet escalier n’existait pas. Il y avait une rampe qui commençait vers l’arbre et qui se terminait au pilier en pierre. Nos deux princesses sont sur la rampe imaginaire.

Ceci est la cour haute, à l’intérieur du château. La porte au centre du mur servait au roi et à la reine.Ils pouvaient s’enfuire dans la forêt en cas d’attaque des ennemis. De l’exterieur, cette porte est très haute et donc infranchisssable.

Pour entrer dans la cour haute, il faut franchir une herse en métal (ici reconstituée en bois). Elle était fermée pour empêcher les ennemis d’entrer mais ouverte pour que les villageois puissent venir s’abriter dans le château.

Meurtière aussi appelée archère, vue de l’intérieur. L’archer peut tirer sur les ennemis sans que les ennemis ne puissent l’atteindre. L’archère est étroite à l’extérieur et large à l’intérieur pour que les archers puissent bien se positionner.

La clef de voute (grosse pierre centrale) tient toutes les croisées d’ogive qui forment la voute.

La guide nous a fait construire la voute avec nos bras. Nos mains représentent la clef de voute. Si la clef se casse tout s’écroule.

Nous voici dans le logis. Devant nous, se trouve une cheminée du temps de Philippe Auguste. Le roi pouvait se réchauffer.

Devant la fenêtre (à l’intérieur de la maison), il y avait deux bancs pour que les princesses puissent dicuter, regarder dehors.

Voici la prison du château. On y emprisonnait les malfaisants qui voulaient s’emparer du château. La prison est très sombre.

On voit que si les ennemis réussissent à entrer dans le château de Philippe Auguste, ils tomberont dans des pièges : marche plus haute que les autres en haut de l’escalier, archer cahé qui peut tirer des flèches depuis une ouverture en face de l’entrée...

Nous avons marché sur le chemin de ronde depuis lequel les soldats pouvaient voir arriver les ennemis.

Arrivée en haut du château, sur la tour principale. A cet endroit, les archers surveillent les alentours, à une distance d’environ 35km. Les soldats tirent en se mettant devant les créneaux (creux) et se protègent derrière les merlons (plein).

Cette photo est prise du haut d’une tour. On voit la basse cour, les vieilles maisons protégées par des archers, le tribunal, l’église. C’est la plus protégée de la ville.